Etude anatomo-esthétique des lèvres.
Rappel en
nomenclature internationale facies (en anglais face prononcer fesse)
Le faciès (avec accent)
désigne en français l’aspect caractéristique du visage d’un individu ou évoque
un aspect pathologique (faciès acromégalique)
L’affirmation de
léonard de Vinci reste toujours valable.
L’étage supérieur de la naissance
des cheveux à la glabelle
Selon Lejoyeux, c’est l’étage de la vie intellectuelle, de la
pensée réalisatrice de la conscience et de l’idéal.
L’étage moyen de la glabelle au
point sous-nasal
Selon Lejoyeux, c’est l’étage de la vie sociale et affective, des
pulsions, de l’affectivité et les états d’âme.
L’étage inférieur du point
sous-nasal au pogonion.
Selon lejoyeux, c’est l’étage de l’activité instinctive et
physique, de l’instinct, la bouche de la sensibilité de la sensualité
Les lèvres et le
menton constituent la totalité de cet étage.
Les lèvres
constituent les parties molles de la partie médiale de l’étage inférieur de la
face.
Elles forment la
paroi antérieure de l’orifice buccal
La région buccale
est limitée
En haut par la base du nez
En bas par le sillon labio-mentonnier
Latéralement par les sillons nasogéniens
O
Chaque lèvre est
divisée
1La lèvre blanche ou partie cutanée
Epaisse et pileuse
Sur sa partie
médiane le philtrum limité latéralement par les
crêtes philtriales
Selon une
légende, cette fossette serait la trace laissée par un ange qui se serait
penché sur le lit du nouveau-né et lui aurait posé un doigt sur la bouche pour
lui permettre de s'apaiser et de s'endormir calmement.
Cette
légende expliquerait pourquoi nous posons notre index sur la bouche pour
demander le silence.
2 La lèvre rouge ou vermillon ou portion
muqueuse.
Celle-ci est
constituée de deux régions :
La partie externe, semi muqueuse, sèche,
o
Au
maxillaire. L’arc de cercle que dessine le philtrum
avec la lèvre blanche représente
l « arc de Cupidon » et
présente un renflement médian ou « tubercule ». La fossette ainsi
formée est appelée « coupe d’amour » et serait d’autant plus
importante que la personne serait capable d’aimer
o
A la
mandibule En dessous de l’arc de Cupidon
et du tubercule (quand il existe) correspond une légère incurvation inverse de
la lèvre inférieure
La partie interne, humide, non visible
esthétiquement.
3 Ligne de jonction cutanéo-muqueuse
Elle est saillante et nette,
4 Commissures labiales
Cette zone de jonction entre lèvre supérieure et inférieure est située
idéalement au repos à l’aplomb de la pupille correspondante lorsque l’œil
regarde en avant vers l’infini.
Les commissures sont limitées par une éminence cutanée ou latéralement
se termine le sillon nasogénien.
Figure
Les commissures labiales sont idéalement situées à l’aplomb de la
pupille correspondante lorsque les yeux
regardent vers l’infini en avant
Une petite éminence cutanée se terminant par le sillon nasogénien borde les commissures labiales
Lèvres de profil
Idéalement la lèvre supérieure doit être située à 4 mm et la lèvre
inférieure à 2 mm en arrière de la ligne de « Ricketts »
entre la pointe du nez et le pogonion.
Cela donne des profils concave, convexe ou normal.
Le sillon nasogénien entre les lèvres et la joue joue
un grand rôle dans la formation du sourire.
Bien dessiné et gracieux il soutient l’expression de jeunesse des
lèvres.
Trop prononcé, il vieillit et rend une expression triste et dure.
1 le buccinateur provoque un léger écartement des commissures,
l’élargissement horizontal de la fente
buccale et l’apparition du sillon nasolabial.
2 le sourire dento-labial.
1 lorsque le sourire
s’installe le risorius et le (grand) zygomatique amènent les commissures vers le haut et l’extérieur.
2le releveur de la
lèvre supérieur entrave la bouche et les dents apparaissent
3 l’ourlet des lèvres
est tendu passivement par l’action musculaire globale.
4 la fente labiale
s’amincit et s’étire.
5 le sillon nasolabial
se trouve nettement creusé
-
Partie
transverse à partir de l’aile du nez
-
Partie verticale
entre la lèvre supérieure et la joue.
3 la pré-rire
Dans le pré-rire, tous les muscles peauciers interviennent en
particulier l’orbiculaire des paupières qui ferme les fentes palpébrales.
Se manifeste par l’élévation de tous les orifices transversaux.
1 le dilatateur de l’aile du nez écarte la ligne médiane par
une démonstration de satisfaction. Sa contraction exagérée en gonflant les
narines laisse penser à une extériorisation de l’orgueil ou à une vaine
satisfaction.
2 le (grand)
zygomatique relève la commissure labiale, élève les parties molles de la
pommette et provoque une légère élévation de la paupière inférieure. C’est le
muscle de la joie(Duchêne).
Le degré suivant de contraction exprime le sourire ou le rire franc.
Un plissement particulier de l’angle externe des paupières accompagne le
rire. Il est du aux connexions étroites entre le
(grand) zygomatique et l’orbiculaire inférieur des paupières.
Cette action ajoutée à celle du risorius et du releveur de la lèvre
supérieure est indispensable pour donner au visage l’expression de la joie.
Sa contraction isolée sur un visage immobile donne l’impression d’un
rire forcé ou même d’une grimace.
Chez certains, existe une fossette du rire consécutive à un important
intervalle entre le (grand) zygomatique et le risorius qui se contractent
simultanément.
Voir Rouvière
Lors du sourire, le bord inférieur de la lèvre supérieure s’élève
jusqu’au collet des dents supérieures.
La lèvre inférieure s’abaisse légèrement et le sourire découvre toute la
hauteur coronaire des incisives supérieures
-
Un
sourire haut lorsque la face vestibulaire des dents maxillaires est visible
ainsi qu’une bande continue de gencive.
-
Un
sourire bas lorsque la lèvre découvre moins de 75% des incisives supérieures
-
Un
sourire moyen où sont visibles les papilles inter-dentaires.
-
La
courbe incisive maxillaire est en contact avec la lèvre inférieure
-
-
La
courbe incisive maxillaire n’a aucun contact avec la lèvre inférieure
-
-
-
La c ourbe incisive maxillaire est partiellement
recouverte par la lèvre inférieure
-